Appel à laver la laine ensemble
Cette proposition de laver ensemble à la filature de Chantermerle s’adresse aux réseaux amis : membres de l’A.T.E.L.I.E.R., de A.T.M., des éleveurs (avec qui la filature de Chantemerle travaillait), des collectif d’éleveurs contre le puçage, la constellation Reclaim The Fields.
Si des groupes ou des luttes contre le capitalisme ont besoin de laine ou d’un outil pour la laver, il leur est ouvert et on peut réfléchir ensemble.
La laine est classée par l’Union Européenne comme sous-produit depuis quelques années et n’est pas rentable industriellement en Europe.
Actuellement la filature de Chantemerle vivote et cherche à se relancer. Donc la laverie de Chantemerle est à priori en arrêt pour la production de Longo mai (on a déjà trop de stock de laine propre).
L’année dernière, la laverie s’est ouverte a des éleveurs et a des artisans (tondeurs/ cardeurs) pour laver à façon.
Aujourd’hui l’idée serait que ceux qui le souhaite, amène leur laine ou celle qu’ils ont collectée (vraiment triée avant), qu’on la lave ensemble et que chacun reparte avec la laine propre pour continuer l’aventure de la transformation (plutôt textile que isolant). L’idéal par la suite serait d’avoir des retours sur la qualité du lavage de la part du reste de la filière.
Cette proposition s’adresse aussi aux gens intéressés, qui veulent découvrir et qui n’ont pas de laine à laver.
Ce faire-ensemble me parait important pour faire du lien, sans histoire de thune (mais libre à chacun d’amener des bons produits de par chez eux). Il n’y a qu’avec des gens motivés (pour en vivre mais pas pour faire de l’argent) que l’on peut continuer. Des gens motivés il y en a, qui cherchent à se former progressivement, à expérimenter, à transformer la laine sous toutes ses formes à travers de petites structures autonomisantes (c'est-à-dire avec des machines simples et porteuses d’un sens commun).
Cette expérience de formation pourrait durer dans le temps mais pour l’instant, cette démarche est des plus informelle et sans engagement, la laverie pouvant être un lieu d’expérimentation.
Á terme, le but serait que les éleveurs / artisans apprennent à laver leur laine (certaines sont faciles à laver et ne nécessitent pas forcément une colonne de lavage), peut être de monter un peu partout des petites unités de lavage et/ou former des gens pour travailler sur la colonne de la filature de Chantemerle.
Le lieu est ouvert de mi-mai à fin juillet (le lavage est saisonnier). La colonne peut laver une fois par semaine, il faut donc prévoir de passer 3 jours à la filature (pour décharger son lot, visiter la filature, discuter de la qualité du projet et pour se connaître). Le lavage dure une journée fatigante et il faut une demi-journée au minimum pour sécher un lot de laine.
Pour laver il faut être au minimum 3 personnes et au maximum 5 (si on peut mélanger des gens motivés, avec des artisans et des éleveurs, ça serait super).
Il est nécessaire de s’inscrire en appelant à la filature pour un lavage.
Pour rappel chez nous c’est une démarche anti-autoritaire ou les discriminations ne sont pas bienvenues.
C’est n’est pas un travail ouvert qu’aux gros bras car l’outil est en partie mécanisé même si ce n’est pas encore parfait. Le petit bémol étant que la machine est vieille et qu’elle peut tomber en panne (à priori on a toujours réussi à laver mais touchons du bois).
Et si nos anciens contre l’industrialisme avait cassé les machines, aujourd’hui faire tourner des machines simples pour des productions qui ont une qualité maximale me semble le meilleur moyen de continuer leurs luttes.
Paul Kister
Laveur/trieur à la filature de Chantemerle, Longo mai
Si des groupes ou des luttes contre le capitalisme ont besoin de laine ou d’un outil pour la laver, il leur est ouvert et on peut réfléchir ensemble.
La laine est classée par l’Union Européenne comme sous-produit depuis quelques années et n’est pas rentable industriellement en Europe.
Actuellement la filature de Chantemerle vivote et cherche à se relancer. Donc la laverie de Chantemerle est à priori en arrêt pour la production de Longo mai (on a déjà trop de stock de laine propre).
L’année dernière, la laverie s’est ouverte a des éleveurs et a des artisans (tondeurs/ cardeurs) pour laver à façon.
Aujourd’hui l’idée serait que ceux qui le souhaite, amène leur laine ou celle qu’ils ont collectée (vraiment triée avant), qu’on la lave ensemble et que chacun reparte avec la laine propre pour continuer l’aventure de la transformation (plutôt textile que isolant). L’idéal par la suite serait d’avoir des retours sur la qualité du lavage de la part du reste de la filière.
Cette proposition s’adresse aussi aux gens intéressés, qui veulent découvrir et qui n’ont pas de laine à laver.
Ce faire-ensemble me parait important pour faire du lien, sans histoire de thune (mais libre à chacun d’amener des bons produits de par chez eux). Il n’y a qu’avec des gens motivés (pour en vivre mais pas pour faire de l’argent) que l’on peut continuer. Des gens motivés il y en a, qui cherchent à se former progressivement, à expérimenter, à transformer la laine sous toutes ses formes à travers de petites structures autonomisantes (c'est-à-dire avec des machines simples et porteuses d’un sens commun).
Cette expérience de formation pourrait durer dans le temps mais pour l’instant, cette démarche est des plus informelle et sans engagement, la laverie pouvant être un lieu d’expérimentation.
Á terme, le but serait que les éleveurs / artisans apprennent à laver leur laine (certaines sont faciles à laver et ne nécessitent pas forcément une colonne de lavage), peut être de monter un peu partout des petites unités de lavage et/ou former des gens pour travailler sur la colonne de la filature de Chantemerle.
Le lieu est ouvert de mi-mai à fin juillet (le lavage est saisonnier). La colonne peut laver une fois par semaine, il faut donc prévoir de passer 3 jours à la filature (pour décharger son lot, visiter la filature, discuter de la qualité du projet et pour se connaître). Le lavage dure une journée fatigante et il faut une demi-journée au minimum pour sécher un lot de laine.
Pour laver il faut être au minimum 3 personnes et au maximum 5 (si on peut mélanger des gens motivés, avec des artisans et des éleveurs, ça serait super).
Il est nécessaire de s’inscrire en appelant à la filature pour un lavage.
Pour rappel chez nous c’est une démarche anti-autoritaire ou les discriminations ne sont pas bienvenues.
C’est n’est pas un travail ouvert qu’aux gros bras car l’outil est en partie mécanisé même si ce n’est pas encore parfait. Le petit bémol étant que la machine est vieille et qu’elle peut tomber en panne (à priori on a toujours réussi à laver mais touchons du bois).
Et si nos anciens contre l’industrialisme avait cassé les machines, aujourd’hui faire tourner des machines simples pour des productions qui ont une qualité maximale me semble le meilleur moyen de continuer leurs luttes.
Paul Kister
Laveur/trieur à la filature de Chantemerle, Longo mai